Nos engagements

Détail des actions que nous avons initiées avec notre partenaire local, en complément de la certification en agriculture biologique et des programmes équitables FLO CERT.


Ces actions sont réalisées au niveau des coopératives et de l’atelier de transformation dans le cadre de notre adhésion à WFTO (World Fair Trade Organisation)

la production de la noix de cajou
«la monoculture et le changement climatique»

  • Nous achetons nos amandes de cajou depuis 6 années auprès de la même filière au Burkina Faso.
  • Anacardier et manguiers sont en monoculture sur des milliers d’hectares, un chantier gigantesque pour pouvoir pérenniser la zone de culture de Bobo Dioulasso. Avec notre partenaire local nous avons choisi la coopérative GPMAB* de Toussiana pour réaliser une plantation modèle. Cette approche est en Afrique le meilleur moyen de convaincre des avantages de l’agroforesterie.
  • Quelque erreurs sont opérées lors de la récolte, avec cette même coopérative nous avons décidé de modifier quelque pratiques ancrées qui nuisent à la qualité de la noix (exemple utilisation du fil de coupe) * Groupement des Producteurs de Mangues et Anacardes Bio

Notre constat sur place

Les acheteurs indiens et vietnamiens font toujours la loi, 95 % des noix de cajou sont toujours exportées vers l’Inde le Vietnam ou le Brésil pour y être transformées en amande de cajou.
Au Burkina Faso la quasi-totalité des plantations de noix de cajou et de mangues sont exploitées en monoculture, les sols sont épuisés – la population locale dépend d’une culture fragile sans autre source de revenu.
le changement climatique impacte fortement les plantations, à moyen terme les milliers d’hectares de plants de manguiers et d’anacardiers ne produiront plus. Les secondes floraisons sont souvent détruites par les vents provenant du Sahel, raccourcissant ainsi les périodes de récolte et les opportunités de revenu.

La transformation en amande de cajou, l’emploi local,
l’hygiène et la santé des employé(e)s

  • Un atelier de transformation bien organisé certifié bio et FLO CERT, objet de nombreuses démarches favorisant les conditions de travail et la qualité et la traçabilité des produits
  • Suppression de la rémunération au rendement, passage au pointage par empreinte digitale, rémunération fixe et prime qualité (programme lancé en 2020)
  • Fourniture de l’huile de ricin qui protège mieux les mains à l’étape décorticage, que le mélange huile de coco/huile d’argan utilisé actuellement
  • Les risques encourus lors du dépelliculage sont supprimés par un traitement thermique spécifique des amandes après décorticage
  • Essais de mécanisation de l’étape de cassage de la noix

Acheter des noix de cajou transformées en Afrique, favorise le développement des ateliers de transformation dans la zone de culture et créé de nombreux emplois stables non saisonniers.

Notre constat sur place

De la noix de cajou à l’amande de cajou, de nombreuses étapes sont nécessaires. Au-delà des risques de contamination et de qualité de l’amande, l’hygiène et la sécurité des ouvrier(e)s est une problématique trop souvent négligée.
L’atelier avec lequel nous travaillons, applique des règles stricte HACCP
et est lui même certifié FLO CERT.
Il gère 37 coopératives, 1200 planteurs.

Des chemins aléatoires jusqu’au consommateur,
si on parlait durable!

  • Nous sommes experts parce que nous transformons toutes nos matières premières, l’amande de cajou depuis 6 ans.
  • Les amandes de cajou sont livrées directement à Saint Nazaire où nous les transformons chaque mois, puis les livrons localement
  • La solution zéro déchet amont Anacardia, un conditionnement en seaux réutilisables de 5 kg, permet de réduire une quantité énorme de plastique (suppression de 250 kg de sacs plastique en 2021, sans doute 500 kg en 2022)
  • Nos seaux sont hermétiques et rétilisable au moins 50 fois.

Traditionnellement l’amande de cajou est une offre de grossiste, qui empreinte des chemins aléatoires, impliquant de nombreux transports des produits et souvent une rupture de la logique équitable. Les eujeux des pays de production sont alors bien loin et laissent place à la valse des containers,
puis des palettes et des cartons, et enfin des sacs plastiques recyclables ou non.

Ce que nous constatons

Le vrac est une vraie solution durable, cependant sacs plastiques et carton s’empilent au pied des silos. La démarche zéro déchet doit intégrer l’amont des silos autant que possible afin de supprimer
les emballages des produits transformés. Des sacs plastiques ouverts « trainent » sans pouvoir être fermés après chaque utilisation, ce qui induit des risques sanitaires non négligeables.