Nos engagements

Détail des actions que nous avons initiées avec notre partenaire local, en complément de la certification en agriculture biologique et des programmes équitables FLO CERT.


Ces actions sont réalisées au niveau des coopératives et de l’atelier de transformation dans le cadre de notre adhésion à WFTO (World Fair Trade Organisation)

la production de la noix de cajou
«la monoculture et le changement climatique»

  • Nous achetons nos amandes de cajou depuis 6 années auprès de la même filière au Togo (Région de Tchamba).
  • Les anacardiers ont été implantés au début du 20eme siècle par des agronomes allemands. Peu à peu cette culture a été abandonnée au profit d’autres cultures vivrières. A partir de 1990 la culture de la cajou a été relancée, sous l’impulsion de la station agricole d’Etat de Tchamba et Blitta. 
  • En 2004 le petit atelier Cajou Espoir a été crée par deux Togolais. Ils étaient conscients de la nécessité de développer une filière de transformation d’amande de noix de cajou ancrée localement. (www.cajouespoir.com pour découvrir le travail positif de cette filière)
  • Depuis le petit atelier est devenu une grande entreprise employant localement plus de 1000 personnes et pilotant plus de 1000 groupements de producteurs (souvent un groupement = un village), dans un mode d’agriculture durable initié dès le début. 
  • En 2012 les premières tentatives d’implantation de ruches ont été une vraie réussite, depuis plus de 4000 ruches ont été installées démontrant les énormes bénéfices de l’association de l’apiculture à la production de cajou.

Notre constat sur place

Le changement climatique impacte fortement la production et la récolte de noix de cajou, pratiquement aucune région d’Afrique de l’Ouest n’est épargnée. En 2024, le récolte qui normalement s’étale de février à mai/juin a été réduite à un mois, fin février 2024 la récolte était clôturée…impactant d’autant la disponibilité et les prix. Comme résultat la plupart des usines de transformation de noix n’avaient pas assez de matière à transformer et ont fermé leurs portes entre juin et octobre 2024. Certaines ne rouvrirons jamais.

Irrémédiablement, les acheteurs indiens et vietnamiens font toujours la loi, 85 % des noix de cajou sont toujours exportées vers l’Inde le Vietnam ou le Brésil pour y être transformées en amande de cajou. La mécanisation des usines de ces trois pays leur permet d’acheter, transporter et transformer les noix de cajou en restant compétitif sur le marché mondial de l’amande de noix de cajou, au dépend. bien entendu d’une trace carbone catastrophique.

Au Togo la culture de l’anacarde (noix de cajou) reste faible, les trois pays voisins sont beaucoup plus développés (Benin, Côte d’Ivoire et Burkna Faso). Comparé à ces trois gros pays producteurs, l’avantage du Togo est que le monoculture n’est pas majoritaire. Pendant les première années de plantation les anacardiers sont cultivés en « polyculture » en associant des plantes compatibles comme le mais, le sorgo, le sésame ou l’igname. Une fois à maturité, soit entre 8 et 10 années, l’anacarde n’est plus compatible avec des cultures au sol. Les plantation associent alors manguiers, karité, arganier ou encore le moringa.

Aujourd’hui, l’apiculture ayant fait ses preuves, un programme de développement à été mis en place, apportant ainsi une augmentation des rendements tout en procurant des revenus supplémentaires grâce à la vente de la cire et du miel. J’allais oublié de notifier que tous ces programmes sont bien entendu développé en agriculture biologique, abeilles et pesticides ne sont pas du tout compatibles.

La transformation en amande de cajou, l’emploi local,
l’hygiène et la santé des employé(e)s

  • Un atelier de transformation bien organisé certifié bio et FLO CERT, objet de nombreuses démarches favorisant les conditions de travail et la qualité et la traçabilité des produits
  • Les étapes de cassage de la noix mais aussi du dépélliculage sont mécanisées, 80% des opérations opérations manuelles risquées sont supprimées.
  • Suppression de la rémunération au rendement, passage au pointage par empreinte digitale, rémunération fixe et prime qualité (programme lancé en 2020)
  • Les risques encourus lors du dépelliculage sont supprimés par un traitement thermique spécifique des amandes après décorticage, fixant l’acide anacardique et évitant que cet acide ne pénètre l’amande

Acheter des noix de cajou transformées en Afrique, favorise le développement des ateliers de transformation dans la zone de culture et créé de nombreux emplois stables non saisonniers.

Si l’on considère la trace carbone, le choix entre des amandes de cajou produites et transformées en Afrique de l’Ouest, livrées en France et transformées directement en Bretagne, par rapport aux noix qui proviennent d’Asie voire d’Afrique puis transformées en Asie puis transportées en Europe, le plus souvent en Hollande, puis transportées en France, puis transformées en France (peut être) puis livrées sur des plateformes ou grossistes, puis livrées dans les magasins, disons une trace carbone réduite d’au moins 2/3…

Notre constat sur place

De la noix de cajou à l’amande de cajou, de nombreuses étapes sont nécessaires. Au-delà des risques de contamination et de qualité de l’amande, l’hygiène et la sécurité des ouvrier(e)s est une problématique trop souvent négligée.
L’atelier avec lequel nous travaillons, applique des règles stricte HACCP, la mécanisation des taches pénibles et dangereuses est effective.

Des chemins aléatoires jusqu’au consommateur,
si on parlait durable!

  • Nous sommes experts parce que nous transformons toutes nos matières premières, l’amande de cajou depuis 8 ans.
  • Les amandes de cajou sont livrées directement à Saint Nazaire en provenance du Togo, où nous les transformons chaque mois, puis les livrons directement.
  • Une solution zéro déchet amont Anacardia est disponible, un conditionnement en seaux réutilisables de 5 kg, permet de réduire une quantité énorme de plastique (suppression de 250 kg de sacs plastique en 2023) nos seaux sont hermétiques et rétilisable au moins 50 fois. Ce système implique que les magasin nous rendent les seaux en bon état et propres.

Traditionnellement l’amande de cajou est une offre de grossiste, qui empreinte des chemins aléatoires, impliquant de nombreux transports des produits et souvent une rupture de la logique équitable. Les eujeux des pays de production sont alors bien loin et laissent place à la valse des containers, puis des palettes et des cartons, et enfin des sacs plastiques recyclables ou non.

Ce que nous constatons

Le vrac est une vraie solution durable, cependant sacs plastiques et carton s’empilent au pied des silos. La démarche zéro déchet doit intégrer l’amont des silos autant que possible afin de supprimer
les emballages des produits transformés. Des sacs plastiques ouverts « trainent » sans pouvoir être fermés après chaque utilisation, ce qui induit des risques sanitaires non négligeables.